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Choisir son nom d'entreprise

Le choix du nom d'entreprise est un sujet passionnant et qui vous tient à cœur, que vous soyez artisan, entrepreneur ou free-lance. Et si vous avez déjà un nom d'entreprise, nous abordons aussi en fin d'article les actions à mener en cas de changement de nom pour votre activité.

Si vous préférez nous écouter 🎧, cliquez sur le player de l'épisode 14 sur le choix du nom. Sinon, nous vous avons tout résumé juste après 👇

I. Quels sont les 5 critères pour choisir un nom d’entreprise ?

1. Un nom en lien avec votre activité ou avec vous

Cela peut paraître évident mais idéalement, un nom qui reflète votre activité est le plus simple. Seulement voilà, il faut aussi que ce nom réponde au critère suivant.

2. Un nom original pour se démarquer de vos concurrents

Pour être distingué des autres, votre nom doit être original, unique et libre, c’est-à-dire pas déjà pris par un concurrent. Donc, il faut trouver le bon curseur entre un nom très générique qui a de fortes chances d’être cherché sur Google par une masse de clients potentiels et un nom tellement original qu’il ne sera pas cherché.  Prenons l'exemple de l'agence 47.7 :

Pour l’ “Agence 47.7”, nous n’avons pas fait apparaître “digitale”, “web”, ni “marketing” dans notre nom. C’est parce que, dans notre activité, les mots clés “agence web”, “agence digitale” sont déjà très pris. La concurrence est rude. Donc, nous avons préféré nous démarquer : 47.7 c’est un nom qui nous ressemble à toutes les deux, parce que c’est la latitude de la petite ville de Bretagne où Emilie habite en ce moment et parce qu'Anna est Bretonne (même si elle vit à Singapour en ce moment).

47.7, c’est une latitude, un cap à tenir pour mener la barre de notre activité toujours plus haut.

réfléchir à un nom

3. Un nom d'entreprise qui se décline sur le web et les réseaux sociaux

Votre nom aura besoin d’être décliné en nom de site web, compte Instagram, page Facebook, chaîne YouTube et autres pages LinkedIn. Donc, l’idéal est d’y réfléchir avec un professionnel du marketing digital. Mais sinon, prenez au moins le temps de voir si le nom qui vous tente n’est pas déjà pris en tant que site web mais aussi chaîne YouTube ou compte Instagram. Essayez de penser grand. Même si aujourd’hui, en 2021, vous vous dites “Je n’ai pas besoin de chaîne YouTube”, nous vous invitons à écouter l’épisode 10 Utiliser la vidéo en tant qu'entrepreneur où nous avons interviewé Romain Lazarotto, vidéaste, qui vous explique comment vous lancer facilement dans la vidéo. Vous aurez peut-être voire sûrement, besoin d’une chaîne YouTube dans 6 mois, un an ou 3 ans.

Pour savoir si le nom qui vous plaît est déjà pris par un autre site web ou non, utilisez le site web Name check. Vous entrez le nom de votre choix et Name check vous dit si celui-ci est disponible avec tous les domaines possibles : .com , .fr .eu… etc.

De la même façon, pour savoir si une marque existe déjà, vous allez sur le site de l’INPI et vous pouvez entrer toute marque et vérifier si celle-ci est déjà prise et si oui, dans quel secteur d’activité en particulier.

4. Un nom qui sonne

Avant le web et les réseaux sociaux, votre meilleur allier, c'est le bouche-à-oreilles. Donc essayez de le faciliter en trouvant un nom qui sonne, qui donne envie d'être dit à voix haute.

5. Un nom d'entreprise qui s'écrit facilement

Idéalement, votre nom doit s’écrire facilement, sans orthographe compliquée. Et c’est là que je vous parle de ma propre erreur en 2015.

Quand j’ai lancé mon activité de conseil en marketing en quittant le Vietnam en 2015, j’ai pensé à mes clients qui faisaient appel à moi en mode panique 😱 et j’ai alors tout naturellement appelé mon activité “Anna marketiiing” avec 3 “i” à marketing pour illustrer cette panique que l’on peut avoir lorsque l’on se lance dans l’aventure de l’entreprenariat. Ça plaisait pas mal. C’était original et ça me donnait un petit truc à raconter quand je donnais le nom de ma société.

Seulement voilà, en 2016 Google a développé un outil extrêmement puissant, contre lequel on ne peut pas lutter : Depuis 5 ans, maintenant, si vous écrivez un mot avec une faute de frappe, comme “marketiiing” avec 3 “i”, Google affiche les résultats avec le terme corrigé donc "marketing" avec un seul "i". En l'occurrence, ce sont toutes les “Anna marketing” avec un seul “i” à marketing qui sortaient. Toutes mes concurrentes du monde entier, en plus sérieuses, puisqu’elles n’avaient qu’un seul “i” à marketing… Bref, la loose… Donc, malheureusement, aujourd'hui, ne choisissez pas un nom qui déforme un terme existant.

lettres en vrac

II. Le personal branding, pourquoi pas ?

1. Qu'est-ce que le personal branding

Le personal branding, c'est l’utilisation de votre prénom et de votre nom comme votre propre marque. Si vous êtes freelance, designer, coach, vous vous êtes peut-être posé la question d’utiliser votre propre nom complet pour votre activité. En plus, si vous êtes auto-entrepreneur, vous avez déclaré le nom de votre société avec votre prénom et votre nom. Mais bon, cela ne vous empêche pas de choisir un nom commercial différent. Alors pour ou contre le personal branding ?

2. Dans quel cas se passer de personal branding est judicieux même pour un freelance ?

Si vous êtes sur un marché très précis, un marché de niche, l’utilisation de votre nom en tant que marque n’est peut-être pas utile. En effet, l’idéal serait sans doute pour votre site web d’avoir un nom commercial qui correspond aux mots clés cherchés par votre cible sur Google. Par exemple, vous êtes “facilitateur graphique” (Et on embrasse Alizée qui nous a fait découvrir son métier). C’est encore un métier peu connu. Quand le marché est encore en cours d’éducation, vous avez une opportunité à créer votre site web “facilitateur-graphique.com” avant qu’un concurrent le fasse. Pas besoin d’utiliser votre nom pour l’instant.

3. Dans quel cas vous pouvez vous lancer dans le personal branding pour votre nom d'entreprise ?

En revanche, si vous êtes web designer, créateur de site web, il est déjà trop tard pour utiliser uniquement des termes génériques : "création site web", c’est 450 millions de résultats sur Google. Et je vous épargne web designer qui dépasse le milliard de résultats, puisque utilisé en anglais. Ok, je triche 😉. En somme, dans le cas de freelance dont le métier est connu, l’utilisation de votre prénom et de votre nom peuvent être un moyen simple et efficace de vous identifier.

Par exemple, la recherche “coach professionnel” sur Google génère 28 millions de résultats. Le marché est embouteillé. Dans ce cas, autant se détacher de ce mot clé quasiment impossible à exploiter pour chercher son nom commercial. Vous pouvez très bien créer votre site web prénom-nom.com (s’il n’est pas déjà pris) et s’il est déjà pris, ajoutez coach ou la profession de votre choix à la suite de votre prénom et de votre nom.

Cela a une vertu dans le cas du bouche-à-oreilles : Lorsque votre client, Madame Michu, par exemple, va parler de vous à ses relations, celle-ci va forcément dire votre prénom et votre nom. Elle l'aura mieux retenu que votre profession. Alors, juste avec votre nom, les relations de Madame Michu pourront facilement vous trouver sur Google, LinkedIn ou YouTube.

Et pour améliorer le référencement naturel de ce type de site web : prénom-nom.com , n’oubliez pas d’avoir des comptes Facebook et Instagram au même nom mais aussi un compte Google My Business toujours avec votre prénom et votre nom. Là, vous améliorerez votre classement sur Google avec toutes ces astuces. Donc, un avantage évident d’utiliser son prénom et son nom comme marque, c’est que vous êtes légitime pour le décliner sur toutes les plateformes de réseaux sociaux et vous apporterez de la cohérence à votre communication.

réfléchir à un nom

4. Dans quel cas nous vous suggérons fortement le personal branding ?

Par exemple, si vous avez plusieurs activités en parallèle, comme DJ d’un côté et prof de pilotes de drône de l’autre (exemple réel 😉),  vous avez intérêt à vous lancer avec plusieurs noms. Idem, si vous avez déjà en tête de vous associer à d’autres entrepreneurs, si vous êtes un rassembleur de talents, l’utilisation de votre prénom et de votre nom pourraient être perçus comme réducteur versus vos ambitions.

Ou encore, si votre nom est très compliqué à écrire ; pensez au moment où vous devrez donner votre url de site au téléphone par exemple.

5. L'expérience d'Emilie en tant que YouTubeuse 

Emilie vous raconte :

Je suis une marketeuse qui aime aller chercher des concepts, des mots-clé et créer des logos… Mais voilà, j’ai lancé ma chaîne YouTube sans trop réfléchir avec mon compte perso car à la base, c’était un simple test, avec mon prénom et mon nom.

Et puis de fil en aiguilles, la mayonnaise a pris mais je ne voulais pas m’enfermer dans une chaîne 100% couture (sait-on jamais). En plus, j’avais déjà pleins de marques différentes : Nils & Emi pour la maroquinerie made in France, Pluie de Rêves pour les créations couture personnalisées.

Je n’arrêtais pas de me demander comment recentrer tout ça, comment renforcer ma marque (et je me pose encore parfois la question car on a toujours plus de mal à être objectif quand il s’agit de nous). Au final, j’ai décidé pour le moment que le ciment de tous ces projets, c’était moi et comme j’ai un nom plutôt facile à retenir, j’en ai profité : Emilie Lancelot

III. Comment changer de nom ?

Avec toutes ces astuces, nous vous avons peut-être donné envie de changer de nom. Mais, comment fait-on ?

1. Ne vous précipitez pas. Est-ce vital ?

Changer de nom, ça se fait, mais ça prend de l’énergie, donc ne le faites que lorsque c’est vital. Par exemple, si un changement de nom est nécessaire pour améliorer votre référencement naturel, allez-y. Mais si, avec votre nom actuel, vous n’avez pas de problème de trafic sur votre site web, si vous avez assez de clients, ne vous précipitez pas. Vous allez devoir mesurer ce que vous avez à perdre.

changer nom

2. Faites l'inventaire des changements à effectuer

👉 Votre raison sociale ? Bonne nouvelle, pas besoin de la changer. Elle doit simplement apparaître sur vos factures.
Votre nom commercial : Vous pouvez simplement le changer sur vos modèles de devis et factures et auprès de l’Urssaf si vous êtes auto-entrepreneurs. La demande de changement se fait en ligne assez facilement auprès de l’Urssaf.

 

👉 Votre nom de domaine, le nom de votre site internet*

 

👉 Le nom de votre votre chaîne YouTube

 

👉 Le nom de vos comptes sur les réseaux sociaux pages Facebook, compte Instagram, page LinkedIn, compte Google My Business, compte Twitter, Pinterest, TikTok, etc.

 

👉 Sans oublier vos affiches, cartes de visites, tickets de caisse, devantures de boutiques ou restaurants et autres enseignes drapeaux

 

3. Focus sur votre nom de domaine, le nom de votre site web

Pour changer votre nom de domaine, le nom de votre site internet, vous pourriez  être tenté d’acheter un nouveau nom et ensuite faire une redirection vers le nom de votre site internet actuel. Seulement voilà, toute redirection de site dégrade énormément votre référencement, votre classement sur Google. Donc ce n’est pas la bonne méthode. En changeant de nom de site web, si vous êtes particulièrement satisfait de votre site web actuel et si vous voulez en conserver la structure et le contenu, vous devez faire une migration de site.

Pour faire simple, c’est comme un déménagement. Les fichiers du site sont nos cartons. On doit les prendre pour les mettre à la nouvelle adresse. Comme ça, ça pourrait paraître anodin mais si on laisse un fichier à la mauvaise adresse, celui-ci devient introuvable et ça peut briser l’architecture de votre site. A faire faire par un professionnel ou à ne faire que si vous êtes très à l’aise car il y a en général toujours des détails à régler après une migration, toujours des petits problèmes qui traînent.

4. Focus sur votre nom sur les réseaux sociaux

Quant aux changements de noms de réseaux sociaux, vous devez respecter les règles de chaque plateforme. En général, c’est faisable de changer mais dans la limite d’un certain nombre de fois donc changez uniquement pour le nom pour lequel vous êtes sûr cette fois. Et attention, pour Instagram, même si vous changez le nom de votre compte, vous conserverez le même “handle”. Le “handle”, c’est le pseudonyme. Lui ne peut être changé et vous permet de conserver vos followers et votre historique. Si vous avez démarré il y a peu et si vous avez peu de followers, vous pouvez vous permettre de redémarrer de zéro et de créer un nouveau handle. Mais sinon, vous pouvez changer de nom en conservant votre handle initial.

Et si vous avez besoin d'informations complémentaires quant au changement de votre nom, notamment sur un réseau social en particulier, n'hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravies de vous aider.

 


plan de communication

Construire son plan de communication

Comment construire votre plan de communication ? Qu’allez-vous dire à vos prospects ? Quand ? Comment ?

Si vous n’avez pas envie de lire, écoutez l’épisode 12 de notre podcast Diamant Brut ci-dessous 👇🏼

Tout d’abord, nous partons du principe que vous avez un pitch. Et sinon, voici le tout premier épisode de notre podcast Créer son entreprise. Nous vous y aidons à rédiger votre pitch, votre pourquoi, qui est fondamental pour la suite. Pas de pitch, pas de plan de com.

 

I. Pourquoi est-ce important d’avoir un plan de communication ?

Improviser en tant qu'entrepreneur solo et débordé, cela peut fonctionner. Mais c'est stressant. Planifier vous permettra de communiquer de manière cohérente tout en laissant une place à de la spontanéité et de la flexibilité. Et bonne nouvelle, il existe plein d’outils pour programmer votre communication en avance. Vous pourrez donc décider d’y consacrer une à deux heures par semaine ou encore une journée entière une fois par mois et de ne plus y toucher pendant les 30 jours suivants.

plan de communication

II. Comment bâtir un plan de communication ?

1. Définir vos objectifs

Tout d’abord, vous allez devoir définir vos objectifs et décider des résultats concrets attendus.

Les objectifs d’un plan de communication peuvent être rangés en 3 grandes catégories :

👉 Notoriété
👉 Image
👉 Chiffre d’affaires

Si vous avez plusieurs objectifs, vous aurez plusieurs parties dans votre plan de communication.

A. L’objectif de notoriété dans votre plan de communication

Avec l’objectif de notoriété, vous cherchez à vous faire connaître. Vous voulez que votre activité soit de plus en plus connue. Vous cherchez donc en terme de résultats à avoir plus de visiteurs sur votre site internet ou plus de posts vues sur les réseaux sociaux.

B. L’objectif d’image dans votre plan de communication

Avec l’objectif d’image, vous allez chercher à améliorer l’image de votre entreprise, En fait, là, votre entreprise cherche à être aimée. Vous pouvez chercher à obtenir des avis, des recommandations, des témoignages pour montrer que vos produits ou services sont appréciés ; ce qui va améliorer votre image auprès de vos prospects.

C. L’objectif de chiffre d’affaires

Et enfin, objectif qui vous parlera forcément, il s’agit de l’objectif de croissance de chiffre d’affaires. Vous cherchez à attirer des prospects qualifiés et à les transformer en clients. Vous voulez déclencher l’acte d’achat.

III. Mesurez les résultats des campagnes de votre plan de communication

Par exemple, si vous avez un objectif de notoriété, pensez à mesurer le trafic sur votre site internet avant et après une campagne de communication.

De la même façon, lorsqu'un Instagrameur vous demande d'utiliser un code promo, ça permet à la marque de savoir combien de ventes sont réalisées grâce à la communication de cet Instagrameur. Mesurer vos résultats, c'est ce qui vous permet d'être réactif et de vous focaliser sur ce qui fonctionne pour vous.

mesurer résultats plan communication

 

IV. Définir les canaux de communication adaptés à vos objectifs

Il existe des canaux de communication offline et online.

1. Les canaux offline de votre plan de communication

Les canaux de communication ont existé bien avant internet et donc tous les canaux qui se passent d’internet sont appelés canaux “offline” ou hors ligne.

Vous pouvez par exemple communiquer avec de l’affichage, dans la presse papier, sur vos tickets de caisse, sur le totebag que vous donnez à vos clients, sur des cartes de visite,  avec une campagne de Publicité sur le Lieu de Vente - ce qu’on appelle de la PLV - ou encore avec un spot radio.

2. Les  canaux online de votre plan de communication

Vous avez le choix entre site web, newsletter, pages, comptes et groupes sur les réseaux sociaux (YouTube, FaceBook, Linkedin, Instagram, etc), la presse en ligne,  votre propre blog, les bannières de publicité sur les autres sites et même la publicité payante de Facebook, Instagram ou encore Google Adwords.

Beaucoup de canaux aussi bien en ligne qu’ hors ligne sont à votre disposition.

3. Alors comment choisir les bons canaux pour son plan de communication ?

En règle générale, sachez que l’on va mixer plusieurs canaux de communication et que l’on ne va pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

4. Choisir les canaux va dépendre de l’objectif mais aussi de sa cible

Si votre cible n’est pas sur Instagram, économisez-vous du temps et de l’argent en allant chercher votre Mme Michu à vous, votre client cible ou encore buyer persona), là où elle se trouve.

Par exemple, en “offline” donc hors ligne, si vous avez une activité locale, n’oubliez pas les canaux de proximité.

A. Ne pas sous-estimer Les canaux de proximité qui sont peu chers ou gratuits

Si vous êtes prof de musique, coach sportif ou encore artisan, allez voir les mairies, les salles des fêtes, mais aussi les boulangeries et commerces de proximité et demandez si votre communication peut être affichée. Très souvent c’est gratuit.

Parfois, on va vous demander de ne communiquer que 2 ou 4 semaines donc c’est bon de le savoir à l’avance et de choisir la période qui va le mieux fonctionner pour vous.

comptoir clients

B. Une astuce pour que vos affichettes soient plus facilement acceptées

Si vous pouvez, faites de petites affiches avec du papier 170g (et non 135g) et apportez ces petites affiches ou encore “flyers” dans un support adapté, un porte-brochures : Ce n’est pas tant pour les clients finaux mais plutôt pour montrer au commerçant que vous savez qu’il n’a pas de temps à passer à ramasser vos affiches éparpillées. Et il acceptera bien plus facilement de vous aider.

C. N’oubliez pas de passer régulièrement

Encore une astuce, et celle-ci ne coûte que du temps : Passez régulièrement partout où vous avez des affiches pour être sûr qu’elles soient toujours bien en place et si possible au meilleur emplacement, et non derrière le comptoir sous une pile d’affiches poussiéreuses.

D. Avec un petit budget de communication, pourquoi pas Facebook et Instagram ?

Vos choix vont aussi dépendre de votre budget. Avec un petit budget, il va falloir être encore plus créatifs. Reprenons l’exemple de notre prof de yoga, il pourra opter pour de la publicité Facebook par exemple, couplée à des flyers chez les petits commerçants de son quartier. Mais il pourra également faire une collab avec des influenceurs Instagram de sa ville. Par exemple, proposez un cours gratuit avec un influenceur et demandez à sa communauté ce qu’elle en a pensé.

V. Règle importante : un seul objectif par communication

Veillez bien à ne pas vous lancer dans plusieurs objectifs de communication en même temps pour bien voir les résultats. On mixe les canaux de communication pour un même objectif mais on essaie de ne pas avoir 2 objectifs en même temps.

1. L’exemple du plan de communication d’Handicrafts by FFSC à Saigon, Vietnam

Le témoignage d'Anna :

Lorsque je travaillais au Vietnam au développement commercial d’une gamme de sacs et accessoires en tissu brodés main, nous avons eu plusieurs phases.

Au début, nous avons cherché à nous faire connaître, à accroître notre notoriété alors nous avons simplement fait des flyers avec notre marque “Handicrafts by FFSC” et des photos de nos produits : sacs et accessoires.

Ensuite, une fois que la marque avait sa petite notoriété, nous avons voulu améliorer notre image alors nos différents canaux de communication, que ce soit les posts de notre page Facebook ou les affiches qui accompagnaient nos produits en magasin racontaient l’histoire des couturières avec cette fois des photos des couturières à l’atelier.

Enfin, lorsque nous avions un objectif de chiffre d’affaires, notre message était une proposition de rendez-vous à la prochaine vente événement avec des photos des produits et des couturières, mais surtout en gros la date et les heures de nos portes ouvertes.

2. L’exemple du plan de communication de l’agence 47.7

Pour l’Agence 47.7, au moment où nous écrivons notre article, nous sommes clairement dans un objectif de notoriété car nous sommes au tout début de notre aventure. Nous avons misé sur le podcast, le blog et les réseaux sociaux. Nous ne nous sommes pas encore lancées dans de la publicité payante par exemplen notamment, parce que nous souhaitons d'abord appréhender nos personas, nos clients idéaux pour savoir où aller les chercher par la suite.

En effet,  bien communiquer, cela prend du temps et il vaut mieux prendre le temps de bien faire que de vouloir tout faire en même temps.

VI. Deuxième règle importante : Déterminez dans quel contexte vous lancez votre plan de communication

Êtes-vous en phase de lancement ? Êtes vous déjà sur un rythme de croisière mais aimeriez passer à la marche supérieure en ayant davantage de clients ? Êtes-vous en train de faire un plan de communication de crise pour rattraper une grosse bourde ?

Par exemple, la marque de bijoux “made in France” Louyêtu comptait des milliers d’abonnés Instagram avant qu’une ancienne employée ne vienne révéler que les produits n’étaient pas si made in France que ça. Des milliers de fans se sont donc désabonnés.

Vous savez que l’on vous conseille d’être transparent avec les clients et de ne pas mentir. Mais si jamais cela vous arrivait, prenez une nuit pour réfléchir et faites un plan de com de crise bien structuré.

Mais comme on sait que vous êtes de bons élèves, il y a plus de chance que vous soyez plutôt dans un environnement tranquille et serein.

VII. Faire simple avec un seul message

Plus facile à dire qu’à appliquer tout le temps : faites simple et à n’ayez qu’un seul message. Ce message dépend de votre objectif, de votre cible, du canal de communication choisi et de votre contexte. Il doit être simple et compréhensible de tous.

VIII. Lancez-vous dans la création de visuels, vidéos et textes

Vous allez devoir préparer les visuels et les textes que vous publierez ou posterez sur les différents canaux. Nous avons vu dans l’épisode 6  sur les réseaux sociaux que chacun de ces média a son propre style, et que pour que cela fonctionne vraiment, il vous faudra vous plier aux codes de la plateforme.

Il y a également des formats à respecter pour les dimensions des images ou encore le nombre de caractères.

IX. Astuce : vous pouvez programmer vos envois pour faciliter votre plan de communication

Une fois que votre tableau est rempli, soit vous allez poster à la main chaque jour ce qui était prévu, soit vous programmez en avance. Et il est possible de le faire notamment pour tout ce qui est online, en ligne. Grâce à Hootsuite ou Buffer, vous programmez vos posts Facebook, Linkedin ou encore Instagram. Et grâce à Canva, vous préparez des visuels percutants et aux bonnes dimensions pour les différents canaux de communication, même le off line (hors ligne quoi).

X. Deux outils offerts pour vous aider à construire votre plan de communication

Voici un document Excel dans lequel vous allez pouvoir entrer votre objectif, les canaux choisis et préparer vos contenus avec des dates. Télécharger le document.

Et voici, en complément, votre Kit pratique plan de communication à télécharger en 3 pages pdf :

  1. votre checklist des décisions à prendre quand vous souhaitez communiquer
  2. le type de résultats que vous pouvez attendre en fonction de votre objectif
  3. la liste des canaux offline et online qui s'offrent à vous

XI. Et si on manque d’inspiration pour son contenu, comment peut-on faire ?

1. Se mettre à la place de son client

Première technique et on en a parlé souvent dans notre podcast Diamant Brut : on se met à la place du client et on se demande ce que notre client cible aimerait savoir, quelle information il aimerait trouver sur notre site ou sur les pages de nos réseaux sociaux. Ce que l’on pourrait proposer pour l’aider.

C’est exactement ce que nous avons fait en créant ce fichier Excel pour vous aider à créer votre plan de communication.

Vous, en tant que freelance, en tant que créateur d’objets de couture, en tant que coach, vous avez forcément des informations à apporter à vos prospects. Choisissez un sujet et communiquez dessus à travers différents canaux. L’important est de garder une cohérence, et une clarté dans l’expression.

2. Rebondir sur les événements d’actualité

Autre idée : N’hésitez pas à coller à l’actualité, en rebondissant sur un événement qui a un lien avec votre activité. Profitez aussi des dates-clés, les fameux marronniers, que sont la fête des mères, la fête des pères, la rentrée des classes, Noël, ou que sais-je, les cerisiers en fleur du moment, que vous trouvez une cohérence avec votre activité.

Par exemple, si vous travaillez dans le domaine musical, faites une communication autour de la fête de la musique. Mais essayez de vous démarquer. Par exemple, si j’étais fleuriste, je pourrais essayer une communication amusante autour de la fête des pères. Il n’y a pas que les mamans qui aiment les fleurs. A vous d’être créatif et d’employer le ton de votre marque.

journal enfant

3. Faites bien attention au timing quand vous bâtissez votre plan de communication

Faites bien attention au jour et à l’heure de parution de votre communication. Comme pour vos emails, nous en parlions dans l’épisode 5 sur la newsletter demandez-vous à quel moment votre cible est le plus à même de vous écouter.

A l’inverse, si vous ciblez les entreprises, lorsque vous programmez votre post, faites bien attention à ce que celui-ci ne parte pas un jour férié.

Le timing est très important ! Par exemple, Emilie, sur sa chaîne YouTube essaie de proposer un tuto couture spécial fête des mères une semaine avant la date pour que mes abonnés aient le temps de coudre la réalisation pour leur maman ou des tutos que l’on peut coudre pour Noël en décembre.

XII. Mise en pratique

Nous vous proposons de créer votre plan de communication à partir des deux documents que nous vous offrons dans cet article. Sur notre page Facebook, en commentaire du post dédié à l'épisode 12 ou en commentaire de cet article, n’hésitez pas à nous solliciter pour vous aider à utiliser ces documents ou pour toute question liée à votre plan de communication. Nous serons ravies de vous aider !


grosses promotions

La dure loi des promotions : comment se positionner en tant qu'indépendant ?

Nous avions promis de vous parler des promotions dans l’épisode 7 de Diamant Brut, à propos de vos prix , alors choses promises, choses dues. Même si, vous allez voir, nous ne sommes pas fan des promotions chez 47.7.

Et si vous préférez écouter, voici la version podcast. Sinon, tout est résumé juste après 👇

I. Les avantages des promotions

1. Un accélérateur d'achat

L'effet promo peut être un accélérateur de la décision, un élément déclencheur. Et certains d’entre nous peuvent même adorer les soldes. On a tous vu un jour quelqu'un se battre pour un produit soldé... Donc, en tant que vendeur, on peut être vite tenté par ce mécanisme de soldes.

2. Les soldes, un bon moyen pour écouler les stocks

Par exemple, si vous vendez des sac en tissu, vous risquez d’avoir besoin d’écouler vos stocks de sacs bleus canard par exemple (couleur de 2019, hyper dépassée lorsque nous écrivons cet article fin 2021).

Donc, ok, au cas où vous avez un stock à écouler (avec une date de péremption comme en pâtisserie mais aussi dans la location de chambres d’hôtes), une promotion est une bonne idée. Autant vendre un peu moins cher aujourd’hui plutôt que pas du tout.

3. La promo d'essai, pour briser la glace

Dans les services, si vous êtes coach ou prof, la première session offerte peut être un excellent moyen de briser la glace avec vos prospects. En particulier, si vous donnez des cours collectifs, en général, l’ajout d’un élève pendant votre cours n’est pas un surcoût important pour vous.

En outre, en offrant le premier cours, vous montrez que vous êtes sûr de vous. Vous passez le message “m’essayer c’est m’adopter”. Quand j’étais prof de salsa, j'offrais le premier cours : "Venez voir et vous verrez si ça vous plaît." Simple et plutôt efficace.

D’ailleurs, pour notre agence digitale 47.7, nous proposons sur notre site web un rendez-vous de 30 minutes entièrement gratuit. C’est la première session de marketing offerte. Nous pensons que nos prospects ont besoin d’échanger avec nous avant d’être convaincus de faire appel à nous. Et nous avons plaisir à proposer notre aide pendant 30 minutes.

II. Le danger des promotions

Les promotions ont aussi beaucoup d’effets néfastes.

1. L'effet "frigo" des promotions

Tout d'abord, démarrons par le fameux effet “frigo”. Le jour où vous annoncez des soldes, Madame Michu attendra les soldes avant d’aller sur votre site acheter vos articles. Donc vous créez artificiellement un gel de vos ventes.

Faites alors attention à prendre non seulement en compte votre perte de marge mais aussi la baisse du volume de ventes pendant l’effet frigo pour connaître le vrai effet de votre promo sur votre chiffre d'affaires.

2. La déception de vos clients qui viennent de payer hors promotion

Ensuite, quand vous proposez -30% tout à coup, n’oubliez pas que certains de vos clients vont être déçus de vous avoir acheté votre article au prix fort alors que vous venez d’annoncer une promo. Ils se sentiront presque arnaqués. Le mot est fort mais vous risquez au moins de créer de la frustration et de l’insatisfaction chez eux.

3. La perte de valeur perçue

Tous vos clients auront maintenant en tête que votre produit a perdu 30% de sa valeur. C’est un réel travail de sabotage sur tout ce que vous aurez tenté de communiquer en terme d’image et de qualité pendant des mois voire des années.

promo black friday

4. Dans les années 2020, y a-t-elle un sens à faire des promotions ?

La promotion avait du sens pour une boutique de chaussures qui avait besoin de faire de la place pour recevoir de nouvelles collections. C’est très années 80... Mais maintenant, dans les années 2020, avec le flux tendu et les commandes par internet, les magasins peuvent bien mieux ajuster l’offre à la demande.

Pourtant, les promos ont continué à se démultiplier espérant déclencher un achat d’impulsion. Et le revers de la médaille, c’est qu’on n’achète plus jamais dans ce type de boutique si par malheur il n’y a pas de promo.

Bref, vous l’aurez compris, nous sommes contre les promos mais quelles sont celles qui nous paraissent jouables pour les entrepreneurs solos ?

III. Les promotions à utiliser en priorité quand on est entrepreneur

1. La promo girafe

Lorsque vous voyez +20% sur votre flacon de shampoing, celui-ci est un peu plus allongé que d’habitude pour l’occasion, comme s’il avait un plus long cou et c’est donc pour cela que l’on vous parle d’une promo girafe. Joli, non ? 🦒

L'avantage de la promo girafe pour vous, entrepreneurs, c'est que vous maintenez votre chiffre d'affaires.

Par exemple, si vous êtes boulanger pâtissier, vous pouvez un jour particulier choisir de vendre vos pâtisseries taille XL au prix des pâtisseries de taille moyenne. Vous faites une promo XL. Normalement, le client de la tarte au citron normale sera tenté de prendre la tarte XL puisque c’est le même prix. Une prochaine fois, soit ce client reviendra à la tarte au citron normale, que vous n’avez pas dévalorisée, donc vous n’avez pas perdu grand chose. Soit il sera tenté de prendre la tarte XL au tarif XL. Vous venez de créer une nouvelle habitude d'achat.

2. Le cadeau offert

Au lieu de faire une réduction en cash, offrez un cadeau complémentaire. Il y a peu, Emilie discutait du lancement de sa boutique avec un ami. Il vend des produits régionaux, de saison, en circuit-court. Plutôt que de faire une réduction de X€ après un montant d’achat, Emilie lui a conseillé d’offrir un totebag à ses premiers clients. La valeur perçue est supérieure et, alors que la petite réduction de 5€ est partout, recevoir un produit a une toute autre saveur. Le client est ravi de cette chouette attention et, en plus, il vous fait de la publicité quand il se promène avec son sac. C’est gagnant-gagnant.

tote bag offert

3. La promotion donnant-donnant

Vous pouvez offrir un petit cadeau comme un totebag ou un bon d’achat valable sur les prochains achats en l’échange de l’adresse email de la personne. Celle-ci sera beaucoup plus encline à vous donner son adresse email et vous, vous récupérer un contact très intéressant puisque c’est quelqu’à qui vous venez d’offrir quelque chose donc a priori, votre relation démarre bien.

4. La promo parrainage

Vous pouvez offrir à vos clients un bon d’achat ou un totebag en l’échange de leur recommandation auprès de leurs amis. Vous pouvez par exemple leur donner un code “promo” qu’ils distribueront à leurs amis pour qu’ils puissent profiter de la même promo qu’eux.

Mise en pratique

Sur notre page Facebook, en commentaire du post dédié à cet épisode 13, nous vous proposons d’annoncer une idée de future promo et nous vous aiderons à l’ajuster si nécessaire. N’hésitez pas à nous solliciter et nous vous aiderons avec plaisir.


clients poignée main

Comment trouver ses premiers clients ?

Voici 8 astuces pour trouver vos premiers clients en tant qu’entrepreneurs ou indépendants :

Si vous préférez la version Podcast, vous pouvez cliquer sur le lecteur ci-dessous pour l'écouter :

Sinon, bonne lecture 🤓 👇

I. S’armer de patience

La première astuce consiste à attendre que vos clients viennent à vous puisqu’il vous faudra d'abord gagner la confiance de vos prospects. Et cela prend inexorablement du temps. Et quel que soit votre moyen de communication, en réel, par email, par téléphone ou sur les réseaux sociaux, vous vendrez beaucoup plus facilement à une personne avec laquelle vous avez déjà eu plusieurs échanges.

Si la vente est une épreuve pour vous, rappelez-vous que vendre, finalement, c’est simplement aider un client avec le produit ou le service qui lui rendra la vie plus facile, lui fera gagner du temps, lui procurera du plaisir ou répondra à son problème. En ayant ça en tête, l’approche sera alors bien plus facile.

Et pour que cela fonctionne, il faudra multiplier les occasions de parler à des clients potentiels.

Yoga sérénité quête clients

II. Ecouter ses clients

Voici une excellente nouvelle pour tous les introvertis : vous avez une qualité absolument indispensable à la vente. Il s’agit de l’écoute. Et écouter, c’est la deuxième astuce qui aide à vendre. Pour aller chercher vos premiers clients, nous vous proposons de vous transformer en intervieweur ou intervieweuse : Allez à la rencontre de vos clients en réel ou en virtuel pour leur poser des questions. Provoquez des rencontres ou des rendez-vous téléphoniques, juste un échange, juste des questions autour de votre activité, un sujet qui vous tient à coeur.

Ecouter clients

1. Posez des questions larges et ouvertes

Les gens adorent qu’on leur demande leur avis.

A ce stade, vous n’avez pas forcément besoin de réaliser un questionnaire détaillé mais plutôt de poser de grandes questions ouvertes et surtout, laissez à votre interlocuteur le temps de répondre. Si c’est en vrai ou par téléphone, laissez des silences. Si c’est un échange sur les réseaux sociaux, répondez à chaque commentaire en essayant d’ouvrir le débat. Vous voulez tout savoir.

2. Profitez-en pour affiner votre coeur de cible

Et tout cela va non seulement vous permettre d’élaborer un produit qui colle aux besoins des clients (on vous en parlait dans l’épisode 3 sur la co-création) mais surtout, au moment de vendre vos produits, vous allez pouvoir définir qui sont vos clients cible ou buyer persona. Etablissez une fiche complète sur leur sexe, leur âge, leurs activités, leur style de vie, ce qu’ils mangent, leurs valeurs. Bref, une vraie fiche d’identité. Savoir qui est son client permet de lui parler de la bonne manière.

3. Utilisez les réseaux sociaux

Quand un client potentiel commente sous une de vos photos : “très joli”, “j’adore” ; je vous invite à le contacter directement avec un message du style : “Merci pour votre commentaire sur ma page XYZ, je viens de lancer mon entreprise et cela m’aiderait énormément d’avoir votre avis sur XYZ ; auriez-vous 10 minutes à me consacrer ? Merci bcp”.

Vous aurez alors une meilleure idée de ce que vos prospects attendent et en plus, vous aurez commencé à construire une relation de confiance avec cette personne. Qui sait si cette personne ne sera pas votre futur client ?

III. Prendre du recul et réduire l'enjeu

Confiance, écoute, et maintenant, la troisième astuce indispensable à la prospection, il s’agit de la prise de recul.

1. Ce n'est pas si grave

Plus facile à dire qu’à faire, mais comme un prospect a toujours besoin de temps et de multiples échanges avec vous pour être convaincu, il va falloir enfiler votre armure “même pas mal” pour ne pas souffrir de chaque refus.

2. Relisez vos notes 

Pour vous encourager, relisez les notes prises pendant cet échange. Soit vous avez récupéré des informations sur votre client : Est-ce exactement le type de client que vous avez envie d’avoir ? Si oui, décrivez-le et affinez votre persona. Sinon, affinez votre cible en excluant ce type de profil. On parle alors d’anti-persona : le client que vous ne voulez surtout pas avoir !

3. Construisez vos contre-arguments

Si la personne a dit "Je n'ai pas le temps", vous pouvez demander un rendez-vous. Si elle a dit “Je n’y connais rien.”, c’est une occasion pour vous de creuser : il y a peut-être une formation que vous pourriez offrir pour aider vos prospects à gagner en compétence.

ok not to be ok

4. Ne faites pas comme moi, quand j'étais prof de salsa

Pour illustrer l’importance de la prise de recul, je vous raconte mon expérience de prof de salsa à Saigon au Vietnam.

A chaque déménagement, à Pékin, puis à Shanghai, puis à Saigon, il fallait recommencer : trouver une salle de danse et des élèves. J’adorais enseigner la salsa mais alors, chercher des élèves, faire ma pub, je détestais ça. Et en plus, il fallait le faire dans une ville où je ne connaissais personne en arrivant. Je suis arrivée en janvier 2012 à Saigon.

Seule

Le temps de m’installer et de trouver ma salle, j’ai lancé mes cours début février 2012. Donc j’ai fait des affiches et des cartes de visite (c’était il y à 9 ans) aux couleurs de mon site web et je les distribuais dans les petits commerces de mon quartier. Jusque là, ça allait, c’était du marketing : je savais faire et surtout, je n’étais pas encore allée au contact des autres. Mais au premier cours de salsa, je me suis retrouvée dans ma grande salle de danse… et… J’ai attendu… Et évidemment, personne n’est venu, absolument personne. J’étais seule dans ma très grande salle de danse. C’était dur.

Très seule

Mais j’ai vécu plus dur encore : peu de jours après, j’ai multiplié les échanges : à chaque rencontre, je me forçais à ne pas cacher que j’étais prof de salsa. Et là, en discutant avec des personnes avec qui je faisais connaissance (que ce soit en cours de vietnamien, dans les cafés rencontres d’expat), j’ai fini par trouver de potentiels élèves donc cette fois, ces personnes me donnaient rendez-vous dans ma salle. Seulement voilà, le jour J à l’heure H, ces personnes ne venaient pas. Et là, c’était dix fois plus dur pour moi.

Je n’avais aucun recul. J’avais mis un enjeu énorme. J’avais rendez-vous et on m’avait posé un lapin ; ça me paralysait.

Et finalement

Heureusement, au fil des mois, j’ai fini par trouver des élèves vraiment motivés et le bouche à oreilles a fonctionné. Mais surtout, c’est évidemment à la rentrée scolaire suivante donc en septembre que j’ai pu faire un vrai bon démarrage : mon site web avait 9 mois et me référençait en haut des recherches Google comme la prof de salsa du District 2 de Saigon. Et certaines des personnes qui n’étaient pas venues en début d’année 2012 se sont organisées pour venir en septembre. Donc, le mot d’ordre, c’est patience et persévérance.

IV. Tester, recommencer et optimiser

Laissez-vous l’opportunité de tester, recommencer et optimiser. Par exemple, si vous vous rendez compte que vos emails sont peu lus, changez un paramètre, comme le jour ou l’heure d’envoi et recommencez. Si le résultat est identique, changez le contenu.

Mais attention, dans ce genre de “tests”, il ne faut changer qu’un seul paramètre à la fois, sinon vous ne pourrez pas déterminer la cause du changement.

1. La méthode LEAN appliquée à la recherche de clients

La méthode Lean ou "nette" en français nous vient du Japon. L’idée est de modifier un paramètre à la fois et de toujours mesurer les effets jusqu’à arriver à un produit ou service parfait.

Nous vous conseillons d’ailleurs la lecture du livre “The Lean Startup” d’Eric Ries si cette approche vous intéresse. Cette approche renverse complètement le schéma à l’ancienne du “Je produis et j’embauche des vendeurs” à “Je me demande ce que veut mon client, quel problème il a, et je fais tout pour lui proposer la solution adéquate”.

2. Multipliez les tests de communication

Autres changements à tester : il s’agit de changer la forme de vos communications, peut-être avec davantage de photos, ou même pourquoi pas des vidéos. Vraiment, n’hésitez pas. C’est un apprentissage constant. En plus, au démarrage de votre aventure, vous avez encore moins à perdre. Allez-y à fond sur les tests.

experimenter conquête clients

3. Changer de ton, pourquoi pas ?

De la même façon, si vos clients sont sur LinkedIn et si vous sentez que vos posts sont peu lus ou génèrent peu de réactions, changez et recommencez le ton dans vos communications. “Même joueur joue encore.” Comme nous vous le disions lors de l’épisode 6, sur LinkedIn, l’algorithme privilégie les posts longs, qui donnent à chaque ligne envie de lire la suite et il privilégie encore plus les posts qui génèrent beaucoup de commentaires.

Donc, si vous voulez que vos posts à vous remontent, vous avez intérêt à être un peu provoc, à surfer sur un événement du moment : En mars dernier, c’était sur la misogynie et ça a donné lieu à des posts avec de grands points d’exclamation. Donc, si vous avez envie de vous lancer dans un peu de joute verbale, sur LinkedIn, pourquoi pas ?

4. Testez différents moyens pour faire passer à l'achat

Vous pouvez aussi tester différentes techniques pour que les visiteurs de votre site internet se transforment en prospects (ou leads) puis carrément en clients.

Par exemple, Emilie, sur son site web apprendreacoudre.com propose de télécharger un PDF gratuitement en échange de l’inscription à sa newsletter et elle regarde si les inscriptions augmentent. On appelle cela un lead magnet : un aimant à prospects chauds. Admettons que rien ne se passe. Emilie essaiera alors de changer le formulaire de place. Par exemple, elle le mettra au milieu d’un article qui attire beaucoup de lecteurs (selon ses statistiques de trafic) et elle continue à mesurer les effets. Toujours pas terrible ?

Elle essaie alors de changer la couleur du bouton d’appel à l’action ou call to action pour nos amis anglo-saxons. Le fameux bouton “nous contacter”, “s’inscrire” ou encore “en savoir plus”. Et là, encore, elle mesure les résultats. Tous les éléments peuvent être optimisés de cette manière. C’est une approche très mathématique mais cela permet de savoir ce qui fonctionne réellement.

Grâce à cette méthode, vous allez pouvoir mettre en place ce que l’on appelle des tunnels de vente.

5. Emilie vous explique tout sur les tunnels de vente

Sur son site web apprendreacoudre.com  , Emilie a mis en place un tunnel de vente.

Je poste sur ma page Facebook un bel article de blog avec un sujet qui intéresse mon persona, mon client idéal. Par exemple : 10 livres pour apprendre à coudre seule. C’est la première étape du tunnel.  La personne lit l’article, le trouve intéressant et découvre sur mon site un “lead magnet” : quelque chose qui va l’inciter à s’inscrire à ma newsletter. Par exemple “5 patrons de projets faciles pour débuter en couture à télécharger gratuitement”.

2ème étape du tunnel : La personne s’inscrit. Comme j’ai fait les choses bien (se référer à l’épisode 5 : la newsletter est-elle morte ?La newsletter est-elle morte ?), elle reçoit un mail d’accueil et puis plusieurs newsletters de contenu intéressant pour elle et gratuit. Par exemple, une série de 5 tutos vidéos de ma chaîne YouTube.

3ème étape du tunnel : J’ai prouvé ma valeur auprès de mon persona, j’ai gagné sa confiance, elle sait ce qu’elle peut attendre de moi : elle achète ma formation pour apprendre les bases de la couture. Ceci est un tunnel de vente.

A noter qu’en e-commerce, l’ajout au panier est une étape et le paiement en est une autre. Si vous observez que les gens ajoutent au panier mais ne passent jamais à l’étape de paiement, peut-être alors que vos frais de port sont trop dissuasifs ou que vos explications sur les envois ne sont pas suffisantes. Bref, à vous d’affiner mais construire différents tunnels de vente est crucial pour bien vendre en ligne.

V. Soigner ses tout premiers clients

Si tout va bien, en ayant patiemment fait preuve de persévérance, écoute, prise de recul et pragmatisme, là, vous devriez avoir un, deux ou trois premiers clients. Alors ceux-là : Soignez-les. Osez leur demander leur témoignage client et utilisez ce témoignage comme votre argument commercial. Cela vous aidera énormément. Vraiment, faites-le.

remercier ses clients

VI. Se poser en expert de son domaine

Afin de nourrir votre blog et vos posts, cherchez les questions que se posent vos clients. Ils ont répondu à vos interviews donc vous avez déjà des idées mais voici deux astuces pour vous :

Allez sur le site Answer the public  et taper votre mot-clé principal. Vous verrez alors toute une liste de questions que les gens se posent et qui sont liées à ce sujet. C’est une mine d’informations.

Allez aussi sur Google tout simplement. Commencez à taper vos mots-clés et Google suggérera automatiquement une suite de mots : cela signifie que beaucoup de recherches sont faites sur ces mots. Par exemple, je commence à taper “tuto couture” et là Google me suggère : robe, sac ou encore jupe. Je sais par avance que la recherche “tuto couture robe“ est populaire et cela me donne de précieuses indications.

VII. Faire du “social selling” pour trouver vos premiers clients

Inscrivez-vous sur les groupes Facebook ou Linkedin liés à votre activité et répondez en toute bienveillance aux questions que les gens se posent. Par exemple, Emilie, avec sa chaîne YouTube de couture, fait partie de plusieurs groupes de couture débutant.

Si quelqu’un demande : aidez-moi, je n’arrive pas à coudre droit ; alors Emilie répond d’essayer telle ou telle astuce. Et elle peut ajouter une de ses vidéos tuto. Pour que cela fonctionne, on doit apporter de la valeur et pas seulement partager un lien. Cela fonctionne pour tous les domaines et cela vous permet même de faire de la veille pour anticiper les demandes des clients ou les nouvelles tendances !

questions réponses

VIII. Profiter de son “mojo”

Une fois que vous avez quelques clients, profitez de votre confiance récemment gagnée.

Profitez de cette bonne période et donc de la baisse de l’enjeu pour oser frapper à la porte de magasins si vous souhaitez vendre en magasin ou décrocher votre téléphone pour appeler le prospect que vous rêvez d’avoir, celui qui vous intimide particulièrement. C’est le bon moment, parce que, c’est comme pour un recrutement d’embauche : si l’enjeu est faible pour vous, vous serez plus détendu et finalement, vous serez bien meilleur. Donc profitez de votre aura du moment.

IX. Mise en pratique

Nous vous invitons à définir au moins un de vos buyer persona. Vous l’avez compris dans cet épisode, cette étape est cruciale pour savoir à qui vous parlez et donc comment trouver ce profil de personnes. Nous vous partageons donc sur notre groupe Facebook le lien vers un article très bien fait pour établir son persona et on vous invite à nous solliciter dans les commentaires si vous avez des difficultés ou des questions à ce sujet. On compte sur vous !


politique de prix : fixer ses prix et les faire évoluer

Politique de prix : comment les fixer et les faire évoluer ?

La politique de prix ? Vous êtes sûres les filles ?!

Quand on a lancé Diamant Brut, notre podcast marketing, on s'est dit qu'on allait suivre une progression logique afin que les entrepreneurs puissent nous suivre facilement.

Si vous nous suivez depuis le début 🔥, vous avez désormais un pitch (vous avez défini votre pourquoi !), un produit que vos clients adorent, une marque forte, vos pages sur les réseaux sociaux et il va falloir déterminer vos prix.

Votre politique de prix est cruciale et peut même impacter la valeur perçue de vos produits par vos clients. Autrement dit, fixer ses prix est hautement stratégique.

Pas envie de lire ? On vous invite à cliquer sur le lecteur ci-dessous pour écouter le 7ème épisode du podcast. Sinon, continuez la lecture 🤓

I. Politique de prix : comment définit-on un prix ?

1. La méthode du coût de revient

Classiquement, on définit son prix en fonction de ses coûts de revient. Attention, si vous êtes au stade de projet et que vous fixez vos prix pour la première fois, ne sous-estimez pas vos coûts.

C’est une erreur dans laquelle on tombe facilement quand on débute : on pense à ses coûts de matière première, aux consommables, aux frais de livraisons, bref à tous ses coûts directs, mais on peut plus facilement oublier ses coûts indirects comme le loyer, la publicité, les impôts et charges, les trajets en voiture pour livrer vos premiers produits...

Une fois que vous avez tout compté, en allouant une clé de répartition si nécessaire aux coûts fixes, vous avez un coût de revient. Ensuite, vous ajoutez une marge à votre coût de revient et vous obtenez un prix de vente.

On vous parlait dans un épisode précédent de Jules & Jenn, une entreprise de maroquinerie qui partage ses coûts de revient avec les clients et qui fait un X2 pour avoir son prix de vente contrairement à des marques de luxe qui font un X7, X8 et plus si affinité parce que si c’est cher, c’est forcément mieux hein (mais on revient à la valeur perçue très rapidement).

la transparence des prix chez Jules & JennA noter que cette stratégie de X2 fonctionne uniquement si vous faites de la vente directe. Si vous avez l’intention de mettre vos produits en dépôt dans des magasins, alors c’est très insuffisant. Les magasins prendront minimum une marge de 30% sur les ventes.

On récapitule : Prix de revient (temps de travail / prix des matériaux / prix du transport + portion loyer, électricité) + Marge = Prix de Vente

Ça, c'est la méthode politique de prix "classique".

2. La méthode de la valeur perçue

Avec cette deuxième méthode de définition du prix de vente, il faut bien-sûr calculer un coût de revient pour déterminer le point mort, le prix au-dessous duquel il ne faut pas tomber pour ne pas perdre d’argent.

Mais on regarde ensuite deux choses :

  • la concurrence :  à quel prix vendent nos concurrents ?
  • les clients : combien les clients sont-ils prêts à payer ?

Vous pouvez faire de la veille concurrentielle sur les marchés, dans les magasins et sur internet. Cela ne veut pas dire que vous devez être moins cher que vos concurrents - parce que vous n’avez pas forcément les mêmes contraintes, c’est juste un très bon point de départ parce que vos clients connaîtront aussi les tarifs de vos concurrents et vont s’y référer. Ensuite, soit vous êtes effectivement moins cher et vous en faites un argument commercial, par exemple, parce que vous débutez, soit vous êtes plus cher.

A. Plus cher que la concurrence : un vrai problème ?

Si vous êtes deux fois plus cher, là, ça peut être compliqué, encore que, cela dépend des secteurs d’activité, mais si vous êtes 20% plus cher que le marché et que vous pouvez le justifier, ce n’est pas un problème. Vous auriez même tort de vous aligner.

Ce qui compte, finalement, c’est la valeur perçue par votre client.

Sa valeur perçue dépend de l’idée que le client s’est déjà faite du prix du marché et des avantages qu’il va réellement percevoir à prendre votre produit.

politique de prix marketingDans les services, si on prend l’exemple d’un prof de yoga, Madame Michu a une idée du prix qu’elle paie pour une heure de yoga dans sa ville. Disons que le cours d’un prof est à 15 euros de l’heure. Si vous lui demandez de payer 30 euros, elle ne sera sans doute pas d’accord.

Mais si vous êtes le meilleur, pas uniquement le plus compétent mais surtout le coach de yoga le plus sympa de sa ville, celui qui propose une vraie relation clients, avec des services en plus, vous pouvez vous permettre d’être nettement plus cher que le marché.

Par exemple, vous pouvez créer une communauté en organisant des week-end de yoga et en informant régulièrement vos élèves des stages proposés à côté de chez vous. Bref, vous multipliez les rencontres entre vos élèves.

Là, vous apportez beaucoup plus que votre cours de yoga et vos élèves diront eux-même que ce sentiment d’appartenance à un groupe n’a pas de prix. Si on leur fait faire le calcul et qu’on leur montre par A+B qu’ils pourraient suivre des cours de yoga 20% moins cher ailleurs, ils ne changeraient pas pour autant.

B. Le témoignage d'Emilie avec Pluie de Rêves

Quand je me suis lancée dans la confection d’accessoires couture avec Pluie de Rêves, j’ai dû réfléchir à deux fois avant de fixer mes prix.

En fait, la couture est un domaine dans lequel les clients sont habitués à acheter du vraiment pas cher venant de Chine ou d’autres pays où les conditions salariales et les charges sont bien différentes de chez nous.

Donc clairement, il aurait pu être dangereux de regarder les prix de la concurrence. Pour moi, il était clair, que vu le temps passé sur chaque ouvrage et le soin apporté aux finitions, je n’avais aucun intérêt à vendre une trousse 10 euros.

trousse cousue main Pluie de Rêves

J’ai donc chronométré le temps passé sur chaque modèle, ajouté le coût des matériaux et ajouté ma marge.

J’avais en tête de pouvoir vivre de la couture sans devoir coudre 100 fois les mêmes produits, de proposer des produits uniques, bien finis, avec une certaine valeur ajoutée. Je voulais tout simplement être créatrice, pas couturière industrielle (et attention, je n’ai rien contre les couturières industrielles, c’est juste un choix personnel). J’ai donc fixé mes tarifs en fonction de mon objectif.

C. L’anecdote du serrurier et l’importance de l’effort vu par le client

C'est une histoire qui est racontée par un formateur de commerciaux, parce que lorsqu’on fixe ses tarifs, en tant qu’entrepreneur ou indépendant, il faut tout de suite se projeter dans le moment où on va annoncer le tarif à son client, et ça, c’est au commercial de le faire.

Mais comme on fait tout, quand on est indépendant, et bien, nous vous proposons d’enfiler votre cape de Super Commercial ! Retournons aux basiques de la vente qui nous expliquent encore mieux l’importance de la valeur perçue. Cette histoire est racontée par Philippe Massol. Celui-ci forme notamment les commerciaux à la vente par téléphone, la pure prospection.

C’est l’histoire d’un serrurier. A ses débuts, par manque de compétence et de moyen, ce serrurier utilise une perceuse à manivelle ; il passe en moyenne ¾ d’heures pour ouvrir une serrure et surtout ¾ des serrures sont cassées.

illustration sur l'histoire du serrurier

Mais finalement, les clients sont satisfaits de pouvoir rentrer à nouveau chez eux et lui donnent un pourboire. Quelques années après, le même serrurier s’est équipé en bon matériel et il s’est formé à l’ouverture de coffres forts ; il ne lui faut plus que 3 minutes pour ouvrir une porte et les serrures ne sont jamais cassées. Et bien, à votre avis, les clients sont-ils davantage satisfaits ?

Et bien non, les clients ne sont pas contents de devoir payer cher pour seulement 3 minutes d’effort et trouvent la prestation trop chère.

La leçon de cette histoire, c’est que pour les prestations qui se font en direct devant le client (prof, coach, réparation…) personne ne veut payer l’expérience ni l’apprentissage. Les clients ne veulent payer que la transpiration.

Dans le cas du serrurier : 45 minutes d’effort et de transpiration, ça vaut bien un bon pourboire, alors que 3 minutes sans effort ne reflètent pas les heures passées à se former ni l’investissement dans le matériel.

Il faut donc aider son client à améliorer sa valeur perçue en passant du temps avec lui ou en lui expliquant le temps nécessaire pour lui fournir une bonne prestation.

D. La valeur perçue : à double tranchant ?

Dans un cas, elle permet de se détacher du coût de revient et de se faire de belles marges. Si vous êtes le meilleur coach, le meilleur prof de musique, si vous rassemblez un groupe, vos clients vous suivront et seront prêts à vous payer 25% plus cher. Idem si vous vendez des pochettes en tissu avec un design unique, qui provoquent un réel coup de coeur, vous pouvez être 30% plus cher.

En revanche, si vos clients n’arrivent pas à percevoir vos réels avantages, ils ne percevront pas la valeur de votre travail et vous ne pourrez pas atteindre le prix de vente qui vous permet de vivre de votre activité. La communication sur la valeur de vos produits et services se travaille et a des limites dont il faut être conscient.

Mais si vous êtes plus cher que vos concurrents, il va vous falloir bien communiquer sur tous vos avantages.

E. Améliorer la valeur perçue : le témoignage d'Emilie

Avec Pluie de Rêves, j’ai d’abord commencé à produire pour vendre mes créations et ensuite, j’ai ajouté des ateliers couture entre deux marchés. Quand je faisais un atelier pour apprendre à faire un produit que je vendais - par exemple une trousse doublée, je ne sais pas combien de fois on m’a dit : “ah oui, c’est long en fait !”.

Et ces mêmes personnes sont ensuite devenues des clientes qui comprenaient l’effort fourni pour produire chaque pièce et qui étaient alors plus enclines à payer le prix demandé.

Mais c’est aussi pour cette raison que je me suis lancée dans la personnalisation parce qu’il était impossible pour moi de vivre de cette activité sans me différencier et sans augmenter mes marges.

Je suis sûre qu’à ce stade de l’épisode, vous prenez déjà conscience de l’importance de sa politique de prix.

 

3. La méthode du forfait expliquée par Anna

Le forfait est un sujet que j’adore. J’ai moi-même été une spécialiste du forfait dans la téléphonie quand je travaillais au marketing de Cegetel puis SFR. Alors, en arrivant à Pékin, j’ai naturellement vendu mes cours de salsa au forfait.

Le forfait, c’est magique. Quand on est ultra rationnel, hyper matheux, on n’a aucune raison d’acheter quoi que ce soit au forfait. En effet, un forfait est intéressant uniquement lorsque l’on consomme exactement son forfait tout le temps, toute l’année ; ce qui est rare.

Dès qu’il y a un moment dans l’année où on ne consomme pas son forfait, on se met à payer un tarif réel bien plus élevé. Et en plus, on paie à l’avance donc c’est le prestataire qui se fait de la trésorerie.

Mais psychologiquement, on a une sorte de mauvaise foi : quand Madame Michu a acheté sa carte de 10 cours à 140 euros seulement, elle était persuadée qu’elle payait son cours 14 euros (140 divisé par 10) seulement.

Et si pour une raison ou pour une autre, elle rate un cours, elle ne va jamais se dire : “Mince, mon cours est passé à 15,60 euros (140 divisé par 9)". Mine de rien, 15,60 euros au lieu de 14 euros, c’est une augmentation de plus de 11%... sans en avoir l’air.

Donc, ce phénomène de sous-utilisation du forfait vous permet d’augmenter votre prix de vente réel. Et en plus, c’est tout ce qui fait la magie du forfait, le forfait, c’est ce que veulent les clients.

Le forfait rassure parce qu’il se rapproche d’un budget. Donc si vous êtes prof de musique, de danse, coach, prof de pâtisserie, nous vous encourageons à vendre vos prestations au forfait. Pour vous, c’est de la trésorerie tout de suite et cela vous permet de fidéliser vos élèves. Ils ont payé pour 10 cours. Ils viendront.

Donc, dès que c’est possible dans votre activité, vendez vos prestations au forfait.

 

A. Les bonnes pratiques de la vente au forfait pour les coaches

► Mettre une date de validité sur votre carte de cours

► Faire l'appel --> notez bien qui est venu à votre cours

► Appliquer une dégressivité des prix et communiquer dessus

Vous annoncez votre tarif à l’unité : il est élevé et c’est celui qui affiche la valeur perçue de votre prestation. Vous proposez aussi un tarif moins cher pour 5 cours par exemple. Enfin, vous mettez en avant un tarif encore moins cher pour 10 cours .

Les clients s’attendent à cette dégressivité et vous achèterons dans 90% des cas la carte de 10 cours. Il faut juste que vous ayez calculé votre tarif le plus bas que vous êtes prêt à accepter, au-dessus de votre coût de revient.

 

B. Les forfaits pour les freelances, pourquoi pas ?

Il y a une sorte de forfait que l’on voit fleurir sur les sites web des freelances, des prestataires de service : ce sont les packages, les montants globaux que l’on paie pour une prestation donnée.

Cela plaît au client parce qu’il a souvent un budget et qu’il n’aura pas de surprise de dépassement. En tant qu’indépendant, vous êtes peut-être allé voir sur des plateformes comme Malt si les autres freelances vendent leurs prestations au forfait ou à la journée. Et vous avez dû constater que la mode était au forfait, au package, au paiement à la prestation, sans que le client ne sache combien d’heures vous y avez passé.

Si vous avez une bonne idée du temps que vous passez pour réaliser une prestation, c’est tout à fait possible de vous lancer au forfait.

Imaginez que vous soyez photographe freelance ou wedding planner ou encore traiteur, ce qui est conseillé en général, c’est d’avoir 3 forfaits à proposer : un petit, un moyen, un grand.

L’objectif du petit forfait est de montrer que vous avez un prix d’appel, un premier prix assez bas pour attirer une large base de prospects. Le forfait le plus élevé est plutôt là pour montrer l’étendue de vos capacités et si tout se passe bien, 80% de vos clients choisiront le forfait du milieu.

 

II. Comment faire évoluer ses prix ?

Une fois que vos tarifs sont fixés, ils ne sont pas figés. Si vous avez une forte marge, c'est-à-dire si votre point mort est loin d’être atteint, vous pouvez revoir vos prix à la baisse et vérifier si cela augmente vos ventes. C’est la fameuse élasticité prix.

 

1. Tester l'élasticité-prix, pour ou contre ?

C’est à tester si vous sentez que vos concurrents sont tous nettement moins cher que vous, mais c’est un pari et à moins de faire énormément de volume, vous avez plus à perdre qu’à gagner. Mais surtout, vous pouvez toujours revoir vos tarifs à la hausse.

Un prix qui augmente, c’est de la marge en plus pour vous, pour vous permettre d’investir dans vos projets. Donc comment faire ?

 

2. Augmenter le prix de produits artisanaux

Le témoignage d'Anna pour Handicrafts by FFSC 

Dans le cas de l’entreprise sociale vietnamienne où j’étais bénévole marketing, nous avons énormément augmenté les prix puisque les tarifs de départ ne couvraient même pas les coûts de revient donc aucun état d’âme. Quand vendre fait progressivement couler l’activité, autant ne pas vendre. On a augmenté les tarifs en expliquant aux clients les raisons de l’augmentation.

Et finalement, le monde ne s’est pas écroulé : les acheteurs historiques n’ont pas arrêté d’acheter et n’ont même pas réduit leur volume d’achat. L'élasticité prix est réelle sur d’énormes volumes, dans un grand supermarché, mais quand vous vendez depuis une petite structure en véhiculant des valeurs, le prix n’est pas le premier critère d’achat, loin de là. On a juste remis le bateau à flot en vendant au-dessus du point mort mais ça ne suffisait évidemment pas.

Ensuite, nous avons revu le style des produits vendus, en achetant des tissus qui plaisent davantage à la cible expat et nous avons lancé du linge de table en lin, une gamme de produits très différente des sacs et pochettes de lunettes existantes.

Nous avons donc créé une rupture et c’est à l’occasion du lancement de cette toute nouvelle gamme que nous en avons profité pour proposer à l’entreprise sociale une nouvelle façon de déterminer les prix.

Nous avons analysé le marché, les prix des concurrents dans les magasins et sur les marchés de Saigon et nous avons proposé un prix largement supérieur parce que la qualité de la main d’oeuvre était excellente : les coutures étaient parfaites, les broderies faites main. En vendant nos articles plus chers, nous avons volontairement détaché la marque des produits de qualité moindre.

Et surtout, nous avions une stratégie : même si nous avons commencé par vendre uniquement dans les marchés, nous avions en tête de vendre 6 mois plus tard nos produits dans les boutiques, donc de faire soit du dépôt vente soit de l’achat revente. Dans ce cas, les boutiques vous demandent votre prix de gros (prix retail) et vous demandent que votre prix de vente public soit le leur. Donc il faut que vous soyez prêts à accorder environ 30% de réduction aux boutiques sans trop dégrader votre marge.

 

3. Augmenter le prix de son service

Dans le cas des services, vous n’avez pas l’occasion de créer une rupture comme une création de nouvelle gamme, mais vous avez bien besoin d’augmenter vos tarifs de temps en temps puisque vos coûts augmentent.

Et nous vous conseillons la transparence.

Au fil des années, vous devriez avoir instauré un lien de confiance avec vos clients. En leur disant simplement que cela fait 2 ans que vous n’avez pas augmenté vos prix et que vous les augmenterez à partir de juillet par exemple (c’est toujours bien de l’annoncer quelques mois à l’avance), cela passe très bien. C’est juste normal. Et une fois que vous envoyez la facture en juillet avec le nouveau tarif, vous pouvez dire que c’est comme convenu précédemment.

 

III. Mise en pratique

Le sujet est tellement vaste qu’on n’a pas réussi à trouver l’exercice qui conviendrait à tout le monde. Alors voilà, si vous avez une question par rapport à un prix de vente actuel, ou sur le prix d’un produit ou service que vous allez bientôt sortir, n’hésitez pas à nous solliciter dans le groupe Facebook dédié. Vous avez carte blanche tant qu’on parle de carte bleue (désolée, on n'a pas pu s'en empêcher 💁🏻‍♀️).

Pour aller plus loin

Et si vous avez besoin d'aide pour définir votre politique de prix, n'hésitez pas à nous contacter !


La newsletter est-elle morte ?

On reçoit tous de plus en plus d'emails et nous faisons face à une overdose de communication. On est en droit de se demander si créer une newsletter est encore une bonne idée 💡.

Est-ce encore utile d'envoyer une newsletter à ses clients en 2021 ? On passe tout cela au crible dans ce nouvel épisode de Diamant Brut 💎 - le podcast qui décrypte les astuces qui permettent aux entrepreneurs indépendants de gagner du temps et des clients !

Vous aimez le format podcast à écouter en cuisinant ou au volant ? Cliquez sur le lecteur ci-dessous pour lancer ce 5ème épisode. Sinon, continuez de lire, on vous explique tout 👇🏼

I. Créer une newsletter : une bonne idée ?

Est-ce que vous devez (et pouvez) vous passer de Newsletter en 2021 ? Après tout, nous rédigeons de moins en moins d’emails et passons de plus en plus de temps sur d’autres appli telles que Whatsapp ou Signal. En tant qu’entrepreneurs ou indépendants, on pourrait se dire que Facebook Instagram et Youtube peuvent suffire pour interagir avec nos clients...

Mais avoir une newsletter est vraiment très complémentaire aux autres supports que l’on peut mettre en place.

En effet, alors que vous êtes tributaires de Facebook pour toucher vos fans, vous possédez les informations liées à votre newsletter.

Vous êtes sûre de pouvoir informer par email tous ceux qui se sont inscrits alors que le nombre d’abonnés que vous touchez avec vos réseaux sociaux est vraiment dicté par l’algorithme de ces plateformes.

 


Le témoignage d'Emilie

Pour ma chaîne YouTube de couture, j’ai une liste qui est rejointe par environ 20-30 nouveaux abonnés par semaine. Cela me permet de leur envoyer un email lorsqu’une vidéo sort. Ces personnes sont mes premiers fans. Ceux qui vont voir les vidéos en premier. Cela envoie une vague de personnes sur la nouvelle vidéo et ça, YouTube adore. Plus la vidéo est regardée dans les premières 24h, plus YouTube va la faire grimper dans les résultats de recherche.

Mais pour que cela fonctionne vraiment, il faut proposer quelque chose d’un peu différent.

Dans mon cas, je propose aux abonnés de ma newsletter de recevoir la liste du matériel nécessaire au prochain tuto une semaine avant la publication de la vidéo. Je leur demande aussi parfois ce qu’ils ou elles aimeraient apprendre à coudre ; histoire que mes inscrits à la newsletter fassent partie intégrante de mon aventure.

Donc oui, la newsletter, cela fonctionne encore mais il faut savoir séduire son lectorat en proposant quelque chose de différent.

II. Peut-on s’appuyer uniquement sur les réseaux sociaux ?

1. Facebook & Instagram

En fait, Facebook, ça eu payé mais ça ne paie plus du tout autant qu’avant. Votre page Facebook peut avoir 500 abonnés, votre post ne sera vu que par 10% de vos abonnés donc 50 personnes.

Vous ratez 90% de vos abonnés, pourtant gagnés à la sueur de votre front et de vos communications précédentes.

Facebook a clairement décidé de nous inciter à nous lancer dans les posts publicitaires en réduisant drastiquement la portée des posts gratuits. Donc c’est très difficile d’être entendu par 100% de sa cible sur les réseaux sociaux.

De la même façon, sur Instagram, à moins d’avoir de magnifiques photos à poster en lien avec les sujets appréciés du moment, ce n’est pas évident non plus.

2. VS les emails

Au moins, les adresses email de vos contacts vous appartiennent et vous permettent de construire une base clients et prospects à chouchouter.

En outre, un autre avantage de l’emailing, c’est qu’il fonctionne sur tous vos secteurs d’activité : que vous vendiez des produits ou des services à des entreprises ou des particuliers, il y a toujours un bon moment pour envoyer un email à votre base.

III. Créer une newsletter efficace

1. Construire sa base de contacts : 6 astuces

Au début, c’est normal, on part de zéro ; ce qui est un peu ingrat mais, bonne nouvelle : on ne peut que progresser.

Pour constituer votre base, voici différentes techniques :

  • ajouter un formulaire à votre site internet ou partager le lien de la page d’inscription sur vos réseaux sociaux ;
  • donner une bonne raison aux personnes de vous suivre : cela peut-être l’envoi d’un PDF d’informations lié à votre domaine au moment de l’inscription. Par exemple, si vous êtes dans le zéro déchet, une recette pour faire son shampooing solide ou une réduction sur un premier achat.
  • si vous faites un salon ou un marché, vous pouvez aussi proposer aux gens de vous laisser leurs coordonnées (écoutez le podcast dans sa version audio pour entendre un témoignage en ce sens) ;
  • ajouter un lien vers le formulaire d’inscription dans votre signature d’email ;
  • ajouter un bouton partager en bas de vos emails pour que vos abonnés puissent partager à leurs contacts ;
  • partager votre dernière édition de newsletter sur les réseaux sociaux pour que les gens se rendent compte de la qualité de vos newsletters et aient envie de vous rejoindre.

Surtout osez demander les adresses emails et ne ratez pas une occasion de le faire.

2. Quelle solution d'emailing choisir ?

Vous ne pouvez pas envoyer un grand nombre d'emails depuis votre boîte mail personnelle car c'est la meilleure technique de finir dans les spams ou courriers indésirables.

Il vous faut donc choisir une solution d'emailing adaptée.

Pour créer votre newsletter, vous avez le choix entre de nombreuses offres : Benchmark, GetResponse, Mailchimp, Sendinblue, Hubspot, MailerLite.

Ces plateformes vous permettront de rédiger, designer, envoyer vos emails et de recevoir des statistiques pour améliorer vos envois.

La solution la plus connue et gratuite jusqu’à 2000 abonnés est MailchimpC'est l'option que nous avons choisie pour notre agence digitale 47.7 car elle s'intègre très facilement sur Wordpress mais sachez qu'elle est mal traduite en français donc à utiliser si vous baragouinez quelques mots d'anglais.

Si vous avez besoin d’une solution en bon Français, vous avez Sendinblue.

En tout cas, la solution que vous choisissez doit être compatible avec les règles qui s’appliquent en Europe et notamment le RGPD depuis 2018 : Le Règlement Général de la Protection des Données.

Un des avantages de Mailchimp, Sendinblue ou encore Mailerlite, c’est qu’ils vont automatiquement vous proposer d’être en conformité avec ces règles.

3. Envoyer de bons emails

A. 7 points à prendre en compte

Comment rédige-t-on un message qui va être lu et qui va donner envie de cliquer ?

  • L’objet de l’email doit donner envie, susciter la curiosité car c’est la première chose que vos abonnés verront. Mais il ne doit pas non plus être trompeur : “Vous avez gagné 1M$ !”.
  • Ne mettez pas trop d’images dans le corps de l’email pour limiter le risque de tomber dans les spams.
  • Le fond de votre newsletter va dépendre de votre objectif mais dans tous les cas, une newsletter doit toujours se terminer par un appel à faire une action, un bouton qui enverra vers votre boutique en ligne, votre dernier article de blog, un sondage, votre dernier épisode de podcast.
  • Pour le contenu, à vous de voir comment vous différencier par rapport à votre domaine d’activité : mettez-vous à la place de votre lecteur.
  • Avoir un en-tête avec le logo permet de savoir tout de suite qui écrit.
  • L’idéal, c’est d’avoir un seul message avec un seul objectif par newsletter.

B. Analyser vos statistiques

Ensuite, servez-vous de vos statistiques pour déterminer ce qui fonctionne ou non. Pour mesurer les résultats de votre campagne d’emailing, grâce à votre outil d’envoi, vous avez accès à des statistiques avec notamment le taux d’ouverture et le taux de clic.

Le taux d’ouverture, c’est le nombre d’emails ouverts sur le nombre d’email envoyés.

Et le taux de clic, c’est le nombre de clics réalisés sur votre email divisé par le nombre d’emails ouverts.

4. Quel est le bon moment d'envoi ?

Difficile de faire des généralités, le mieux est de tester. C’est l’avantage de votre outil d’emailing. Vous envoyez à une certaine heure et si le taux d’ouverture n’est pas satisfaisant, vous envoyez à une autre heure la fois suivante.

Mais, selon Sendinblue, Hubspot et Mailchimp, les meilleurs jours pour envoyer vos emails sont du mardi au jeudi. Et les meilleurs horaires sont à 10h et 14h. Il existe des spécificités par secteur d’activité. Mais encore une fois testez vous-même est la meilleure solution.

5. Quelle est la bonne fréquence d'envoi de ma newsletter ?

Pensez à vos clients et à vous : quel est le bon équilibre pour informer vos clients régulièrement sans risquer de vous répéter et sans tomber aux oubliettes ?

C’est donc bien de leur écrire au moins une fois par mois pour ne pas être oublié et si vous avez plein de choses à dire, vous pouvez passer à un rythme bimensuel voire hebdomadaire mais uniquement si vous ne vous répétez pas.

6. Les bonnes pratiques de l'emailing

  • Avant chaque envoi, envoyez-vous une version test afin de vérifier que tous les liens fonctionnent correctement ;
  • Vérifiez l'affichage sur mobile ;
  • Ne spamez pas vos abonnés avec du contenu inutile ;
  • Adoptez un ton en adéquation avec votre activité et votre cible ;
  • Si cela s’y prête dans votre activité, segmentez vos bases avec des groupes de clients différents auxquels vous avez envie d’envoyer des messages différents.

IV. L'automatisation de sa newsletter

Les plateformes parlent de leur service d’automation. Ce sont juste des outils bien pratiques et souvent gratuits donc n’hésitez pas à en profiter.

1. L'email d'accueil

Grâce à l'automatisation des envois, vous pouvez créer une newsletter d’accueil à chaque fois que vous enregistrez un nouveau client dans votre base, que ce soit par votre site web ou via un import de fichier.

L’email automatique d’accueil est très important car cela va déjà permettre à la personne qui vient de s’inscrire d’être sûre que l’inscription a fonctionné.

Ensuite, vous pouvez vous en servir pour envoyer la personne vers du contenu dont vous êtes fier et que vous avez déjà publié. Vous pouvez aussi lui dire à quelle fréquence elle va recevoir vos emails ou de quelle manière utiliser votre service.

2. La suite d’emails automatisés

Témoignage d’Emilie

J'ai un blog dédié aux voyages en famille. J’envoie de façon automatique un mini-cours email sur 5 jours (1 email par jour) pour recevoir des astuces pour voyager avec un bébé. A la fin de la série, je mentionne mon livre pour voyager avec les touts petits. Et je bascule ces abonnés sur ma newsletter principale.

Le champ des possibles est presque infini et une fois que c’est en place, ça l’est automatiquement pour longtemps !

V. Mise en application

Si ce n’est déjà fait, créez votre newsletter d’accueil et envoyez-la nous. Nous vous ferons part de nos commentaires pour tenter de l’améliorer. Comme d'habitude, vous pouvez faire l'exercice sous notre post Facebook dédié :

Ça vous a plu ? On vous invite à vous abonner à notre podcast Diamant Brut ou à nous contacter pour parler de votre projet si vous avez besoin de plus de soutien. Vous pourriez aussi aimer : construire une marque forte ou co-créer avec ses clients.

VI. Ressources supplémentaires

Les 4 bonnes pratiques du monde d’après : emailing en mai 2020
RGPD et Wordpress expliqué par WP Marmite
L’Episode 2 du Podcast Email Marketing France : le meilleur moment pour envoyer un email
Meilleur moment d'envoi d'une newsletter par Hubspot


co-création avec vos clients

La co-création : le client au coeur de vos idées produits et services

Aujourd'hui, nous allons parler de co-création ! C'est désormais notre 3ème épisode du podcast Diamant Brut qui sort sur les ondes. Lors du premier épisode, rappelez-vous, nous parlions de créer son entreprise en 2021 (bonne ou mauvaise idée ?! 💡) puis dans le 2ème épisode, des tendances marketing 2021 (vraiment applicables aux entrepreneurs indépendants).

La co-création est également une tendance que l'on voit se développer depuis quelques années et nous allons vous en détailler les contours.

A écouter en cliquant sur le lecteur ci-dessous ou en continuant la lecture :

I. Co-création : générer des idées et du contenus avec vos clients

Avec le digital, il est encore plus facile d'entrer en contact avec ses clients et de leur demander leur avis dans la création de vos produits ou de vos services.

1. Qu'est-ce que la co-création ?

C’est tout simplement le fait d’impliquer vos clients lorsque vous créez ou modifiez un produit ou un service.

Dans des moments de solitude, comme on peut en avoir dans la création d’un sac, d’un plat, d’un cours de karaté, grâce au digital, vous pouvez très facilement demander l’avis de vos clients. Même si vous avez mille idées à la seconde, à un moment, c’est super utile de demander à vos clients de choisir.

Donc, que vous soyez ultra créatif à tendance débordements comme Emilie ou nettement plus normal, comme moi, un des nombreux avantages du digital, c’est de ne plus jamais être seul lorsque vous créez votre gamme.

2. Les règles à retenir pour co-créer efficacement

A. La règle du 1%

Vous ne devez pas oublier qu’en général, sur 100 idées, il va y en avoir une de bonne. Certaines ne sont pas faisables, pas rentables. D’autres (la majorité) ne plaisent qu’à une minorité.

L’idée n’est pas de plaire à Madame Michu votre voisine mais bien de plaire à la majorité de vos clients donc il va falloir tuer 99 idées sur 100.

B. Le "Bad Guy" ?

Il ne faut jamais être le “Bad Guy”, le méchant, parce qu’il ne faudrait pas ternir l’image de votre entreprise.

Donc au moment où il faut choisir les bonnes idées et donc en tuer 99%, ne le faites pas seul. Il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.

Faites voter vos clients, demandez leur leur sélection. Ce n’est pas vous qui allez dire à Madame Michu que son idée de sauce à la fraise pour les haricots verts n’est pas des meilleurs. Déléguez ! Laissez le peuple s’exprimer et décider. De toutes façons, c’est tendance. Et comme ça, Madame Michu continuera à aimer votre marque.

C. La reconnaissance

Remerciez et nommez celles et ceux qui ont pris le temps de vous répondre. C’est humain. On a tous besoin de reconnaissance. Ces personnes qui ont répondu forment votre communauté et seront vos ambassadeurs. Il faut les chouchouter.

D. La valeur perçue

La 4ème et dernière règle est de ne pas oublier la valeur perçue : une étude universitaire aux US sur la marque Muji avait démontré que l’étiquette “idée du client” boostait les ventes de 20%. Donc, ce serait dommage de s’en priver. Une fois que vous avez sélectionné et mis en oeuvre la bonne idée client, n’oubliez pas de le dire. Cela vous donnera encore plus d’authenticité et facilitera l’achat.

II. Comment obtenir la contribution de ses clients ?

1. Merci les réseaux sociaux

Sur votre page Facebook ou dans vos stories Instragram, vous avez l’option sondage qui est très utile. Vous pouvez dans un premier temps demander des contributions libres afin de laisser parler la créativité de votre communauté et puis dans un 2ème temps, demander à vos abonnés de voter dans un post ou vous listerez les résultats et puis enfin, vous annoncerez les résultats à votre communauté à grand renfort de remerciements.

co-création demander l'avis de ses clients

Emilie, tu peux nous raconter ce que tu as fait pour lancer un de tes sacs en cuir Made In France ?

Témoignage d'Emilie

Pour lancer mon sac de voyage cabine ou sac 48h, j’ai demandé l’avis de grands voyageurs : les expatriés. L’idée était de collecter le plus d’infos possibles pour comprendre ce qui pouvait être amélioré par rapport aux produits existants sur le marché.

J’avais déjà un design en tête et je leur ai également demandé de voter pour leurs coloris préférés.

Pour les remercier et me créer une base à qui communiquer lors du lancement, j’ai ajouté un formulaire pour laisser son email et tenter de gagner une pochette assortie au sac par tirage au sort.

J’ai ainsi collecté plus de 1000 e-mails de prospects hyper qualifiés.

2. Comment créer un sondage ?

Facebook et Instagram vont pouvoir fonctionner si vous n’avez que deux choix. C’est le nombre maximum d’options. Il faut choisir le format Sondage quand on crée une publication. Vous pouvez contourner un peu le problème en demandant de cliquez sur “J’aime” pour l’option 1 ; J’adore (le petit coeur) pour l’option 2, “Waah” (le smiley qui n’en croit pas ses yeux) pour l’option 3 mais si vous voulez un sondage plus complexe, vous devrez opter pour un service tiers type SurveyMonkey et publier tout simplement le lien sur vos réseaux.

3. Les 2 bonnes astuces à connaître

  • Se relire et se faire relire pour voir si votre questionnaire est cohérent et facilement compréhensible
  • Envoyez son questionnaire à son public cible et pas à la terre entière sinon il ne reflétera pas la réalité ou alors il vous faudra demander pleins d’infos sur leur âge, leur profession, leur situation pour vous permettre de filtrer

4. Faire le buzz

On peut tenter de faire le buzz 🔥 avec une publication en amont. Comme : “bientôt sur ma page”, et vous mettez une vidéo ou une photo qui montre des extraits de votre produit ou laisse deviner votre service.

L’idée est alors que les gens commentent et like la publication. De cette manière, le jour du lancement de votre sondage, vous pourrez en plus de la publication dédiée revenir sur cette publication initiale et copier le lien du sondage en commentaire afin que tous ces gens reçoivent une notification.

5. Conseil sur l’heure de l’envoi

Etudiez vos statistiques et essayez de publier quand votre communauté est en ligne ! Vous pouvez aussi décider de booster votre publication via une sponsorisation du post pour vous assurez que le plus de gens possibles suivant votre page / votre compte voient la publication.

6. Combien de temps laisse-t-on aux gens pour répondre ?

Tant que vous voyez un nombre de réponses significatives qui continuent à arriver, vous pouvez continuer. En général, les contributions devraient se calmer après une semaine.

7. Les erreurs à éviter

La première c’est de ne pas demander, si c’est cohérent avec votre sondage bien-sûr, combien les gens seraient prêts à payer pour ce produit / service. Parce que vous pouvez avoir des centaines de gens qui vous envoient le message que votre produit est super. Tant qu’ils ne sortent pas la carte bleue, cela ne veut pas dire grand chose.

Et ensuite, peut-être avoir une idée trop précise de ce que l’on veut faire et ne pas tenir vraiment compte des suggestions. Ou interpréter un peu les résultats comme ça nous arrange parce qu’on est humain et on a envie de se dire que notre produit plaît. Donc prudence.

Peut-être analyser les résultats avec une personne qui n’a aucune part dans la boîte et pas d’affect avec vous pour vous aider à prendre un peu de recul.

8. Créer un sondage avec Google Forms

Au-delà des sondages Facebook et SurveyMonkey, vous avez aussi les questionnaires offerts par “Google Forms”. Ils sont gratuits et très faciles à mettre en place à partir du moment où vous avez un compte Google.

III. La co-création niveau avancé : la customisation

Après la co-création, il y a un autre moyen très tendance d’impliquer vos clients si vous le pouvez, c’est la  customisation, la personnalisation quoi.

Un truc top avec le web, Facebook et autre, c’est que le client peut aussi personnaliser, customiser vos produits. Par exemple, Emilie a une marque d’accessoires en tissu et laisse les clients les personnaliser.

Le témoignage d'Emilie

Emilie, qu’est-ce qui t’a donné envie de proposer à tes clients de personnaliser leurs pochettes ?

Premièrement se différencier : je ne suis pas LVMH et je dois donc proposer autre chose pour vendre mes produits. Ensuite, je me suis rendue compte que mes clients adorent ça et que ça ajoute de la valeur ajoutée à mes produits.

Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

Des clients ! Et surtout des clients trop fiers de pouvoir offrir des cadeaux personnalisés à leur entourage.

Y a-t-il des aspects négatifs dans la customisation ? (dire oui à tout???)

Et oui, comme dans tout, il y a le revers de la médaille. Ne pas savoir dire non peut vous coûter beaucoup de temps. Par exemple, si on vous demande une création hyper compliquée et que vous allez devoir passer du temps pour la réaliser et surtout pour la dompter, si elle est unique, vous n’allez même pas pouvoir vous resservir de ce que vous avez appris par la suite.

Donc finalement, Emilie, tu conseilles d'y aller ou pas ?

Oui mais sous certaines conditions : n’acceptez que ce qui vous fait réellement plaisir et limiter le nombre d’options pour démarrer. Si vous donnez carte blanche à vos clients, cela peut être la porte ouverte à pas mal de prise de tête pour honorer vos commandes.

De plus, dans des métiers artistiques comme celui d’artisan couturier ou maroquinier, ce que vous sortez de votre atelier est votre carte de visite. Il était hors de question pour moi de sortir un produit que je trouvais moche. Donc c’est très enrichissant mais il faut savoir bien doser et parfois dire non.

Concrètement, comment as-tu mis en place la personnalisation ?

J’ai défini des modèles et ensuite j’ai donné le choix des couleurs et des matières dans un panel limité ; j’ai aussi proposé d’ajouter un prénom pour personnaliser les produits encore un peu plus.

Et pour être sûre d’être satisfaite par le résultat final, quand on me demande : “tu peux me faire une trousse pour ma maman de 60 ans”, j’envoie des propositions d’associations de tissus par Whatsapp avant de commencer. Naturellement, toutes les propositions envoyées me plaisent esthétiquement.

Quels outils sont nécessaires ?

J'utilise Whatsapp ou Messenger pour envoyer des photos et discuter de la réalisation et puis l’adresse email du client pour demander un acompte avant de démarrer. Quand on crée quelque chose de personnalisé, il n’est plus question pour le client d’annuler sa commande et il faut un peu verrouiller tout ça. Finalement, c’est assez simple.

IV. Mise en pratique

Maintenant c’est à vous de jouer ! Dans votre activité, comment aimeriez-vous impliquer davantage vos clients ? Auriez-vous des idées de sondage Facebook ou de questionnaire Google Forms à mettre en ligne ? Voulez-vous partager ce sondage avec nous ?

Si vous êtes un coach, vous avez peut-être envie de lancer une nouvelle thématique mais avant de vous lancer dans la création du cours, ce serait utile de savoir si vous avez beaucoup de clients qui seraient intéressés.

Puisqu’on est en période de restrictions, peut-être que vous avez envie de lancer un service “à emporter” pour un restaurant ou une consultation en ligne pour un thérapeute, mais encore une fois, ce serait utile d’avoir l’avis de vos clients sur le choix du menu ou sur le format du cours.

Dites-vous que vous n’avez rien à perdre : même si le client ne répond pas, cela n’a aucun impact sur votre image. Surtout, ne restez pas seuls, n’abandonnez pas. Dites-nous ce qui vous bloque et nous répondrons à chacun d’entre vous pour vous aider à la réalisation et l’envoi de votre premier sondage.

N'hésitez pas à partager cet épisode avec vos amis entrepreneurs indépendants pour les aider à booster leur croissance !!


créer son entreprise en 2021 podcast diamant brut

Créer son entreprise en 2021 et définir son "pourquoi"

Créer son entreprise en pleine crise du Covid-19 peut paraître complètement dingue et pourtant nous nous sommes lancées. Nous avons créé 47.7, notre agence digitale basée à Lorient (Emilie) et Singapour (Anna). On a aussi décidé de lancer un podcast marketing pour les entrepreneurs indépendants, les coaches, les petits commerçants : Diamant Brut.

Vous pouvez écouter le premier épisode sur la création d'entreprise en 2021 en cliquant sur le lecteur ci-dessous (ou en lisant l'article qui suit) :

I. Créer son entreprise en pleine crise du Covid

Cela peut sembler fou mais pour se lancer, vous le savez, il faut tout de même un grain de folie, une envie d'aventure et peut-être même un peu d'inconscience ! Nous avons tout cela et vous aussi.

1. Pourquoi se lancer cette année ?

  • parce qu'il n'y a jamais de vrai bon moment,
  • parce qu'en période de crise, c’est bien de revenir aux basiques : artisans, commerces de proximité, restauration à emporter, service à la personne,
  • parce que dans ce climat d’angoisse, prendre les rênes de son destin peut-être hyper grisant (on vous avait bien dit qu’on avait un grain de folie),
  • parce que, si vous êtes en France, comme Emilie, avec le statut de micro-entrepreneur, vous avez un filet de secours puisque vous pouvez conserver votre emploi tout en démarrant votre activité,
  • parce que si vous avez suivi votre conjoint à l’étranger, comme moi, vous avez été obligé de quitter votre emploi mais vous l’avez vécu comme une chance incroyable de faire complètement autre chose, vous réinventer.

2. Pourquoi avons-nous décidé de lancer notre agence digitale ?

  • parce que voir les petits commerçants qui ont galéré à se réinventer pendant le confinement, cela nous fait de la peine et on s’est dit que notre expérience pourrait aider (35 années d'expérience marketing à nous deux 🦕🦕),
  • parce qu’on se dit qu’on peut aider les expatriés plein de talents qui créent leur activité mais qui n’ont pas la fibre ou la compétence marketing ,
  • parce que l'on ne veut rien regretter ; nous n’avons qu’une seule vie !

II. Définir votre "pourquoi"

On vous propose de vous demander pourquoi : pourquoi vous faites cette activité.

C’est la base pour bien penser son marketing - et d’ailleurs pour prendre presque toutes les décisions. Pas quels services ou produits vous vendez mais bien pourquoi vous le faites. Par exemple, avec notre agence digitale 47.7 et ce podcast, on veut aider les indépendants à mieux réussir et si cela doit passer par des prestations ou de la formation, c’est presque annexe.

En définissant la raison d’être de votre entreprise, tout va devenir plus clair. Posez-vous la question : qui voulez-vous impacter ou servir ? Plus facile à dire qu’à faire ?

Pour vous aider, il existe un excellent talk sur le sujet de Simon Sinek sur le pourquoi : les fameux golden circles. Une des interventions les plus inspirantes que nous connaissions. Cela vous permettra de mieux visualiser l'objectif recherché.

 

 

III. Définir votre petite phrase, votre pitch

Et parce qu’on sait que vous êtes débordés et qu’on a envie de vous apporter du concret à chaque épisode du podcast Diamant Brut, ce qu’on vous propose aujourd’hui, c’est de vous présenter en une phrase, d’expliquer votre activité en la résumant en quelques mots.

1. Qu'est-ce qu'un pitch ?

C'est un moyen concret pour améliorer fondamentalement la communication autour de votre activité tout de suite maintenant. Cet exercice est vraiment vital pour votre activité et le point de départ de tout ce qui va suivre. Donc avant même de parler site web, page Facebook, Newsletter, Insta, YouTube, vous avez besoin de parler autour de vous de votre activité pour qu’ensuite les autres parlent de vous avec ces mêmes mots accrocheurs… C’est le bon vieux bouche-à-oreilles.

Évidemment, si vous trouvez des mots qui claquent, qui se retiennent, c’est encore mieux.

2. Comment construire son pitch ?

Dans votre phrase, vous avez besoin de dire 3 choses :

  • ce que vous faites,
  • pour qui,
  • et, si cela s’y prête, idéalement, ce que les Anglais appellent the secret sauce, la sauce secrète, pourquoi c’est mieux que les autres , qu’est-ce qui vous différencie.

Ensuite, testez votre phrase sur votre entourage, de préférence sur quelqu’un qui n’y connait rien pour voir s'il comprend ce que vous proposez.

Le pitch vous permettra de dire en 20 secondes ce que vous faites. Et ensuite, les autres parleront de vous. Alors autant que ce soit votre petite phrase choc à vous qui soit retenue et répétée. Idéalement, essayez d’avoir des mots qui se retiennent. Mais surtout, restez vous-même (Authentiques => prochain podcast) : dites à votre façon et sans modestie ce que vous faites.

IV. Mise en application

Envoyez-nous votre pitch sur le post Facebook dédié et nous vous dirons ce que nous en pensons. Si cela nous paraît clair et pertinent. Nous vous enverrons gratuitement nos suggestions d’amélioration.

Ça vous a plu ? On vous invite à vous abonner à notre podcast Diamant Brut ou à nous contacter pour parler de votre projet si vous avez besoin de plus de soutien. Une fois que votre pourquoi est bien défini, vous pourriez aimer en savoir plus sur comment construire une marque forte ou encore sur les tendances marketing 2021 !

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